"Ca a servit a faire émerger des demandes. C'est un moyen de communication, d'expression mais après ces demandes, ils reviennent nous voir. Ils reviennent dans la réalité : c'est un moyen pour libérer leur expression. C'est beaucoup plus difficile de faire ça avec eux habituellement, mais ils sont venus. Des jeunes qui font partie du groupe "facebookjeunes" sont venus à des ateliers de théâtre aussi, et mes collègues éducateurs de rue sont aussi en train d'en parler. Le virtuel, il a une place plus importante parfois dans la vie de certains jeunes, parce qu'il y a des lieux de réunion qui n'existent plus. Mes collègues éducateurs de rue ne voient presque plus de groupes de jeunes filles dans les rues de Charleroi, il y a plus de groupes de garçons, et on sait que les rassemblements ne sont pas toujours permis. Avant les jeunes se rassemblaient en dessous des portes, maintenant, ils vont plus, peut-être, investir le collectif à travers Internet : donc, rentrons dans le collectif Internet pour reconstruire le collectif à l'extérieur."